Des tumeurs dites « radiorésistantes » sont également des indications de la protonthérapie car elles nécessitent l’utilisation des doses de rayonnement élevées pour assurer le contrôle tumoral surtout si elles sont à proximité d’organes dont la tolérance est limitante.
Les indications sont discutées, au cas par cas, sur la base d’un dossier médical complet et d’une dosimétrie comparative. La décision est validée en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) spécialisée.
Ses principaux atouts sont la réduction des toxicités locales, aigues et tardives, des séquelles fonctionnelles (auditive, endocrinienne, cognitive) ainsi que la diminution des risques carcinogènes à très long terme.
Les traitements par protonthérapie étant innovant, les indications reconnues continuent de faire l’objet de recherche afin de renforcer le niveau de preuve de l’apport de ce type de traitement. Les patients sont donc fréquemment invités à suivre leur traitement dans le cadre d’un protocole de recherche clinique.
Par ailleurs, de nombreuses indications nouvelles, concernant des tumeurs beaucoup plus fréquentes sont explorées actuellement dans le monde, et peuvent être considérées comme des indications potentielles dans les cinq prochaines années (sous-groupes de patients atteints de tumeurs de la prostate, du poumon, du sein, de l’œsophage …).